Lorsqu'on est enfant, on est comme un télépathe qui capte toutes les informations sans toujours être capable de les comprendre par manque d'expérience et d'éléments de comparaison.
Avant 7 ans, l'"âge de raison", on a peu de discernement, on fait confiance à ses parents (ou à défaut, aux adultes qui font office de figures parentales) pour nous aider à comprendre ce qui nous arrive, à discerner le bien du mal dans nos actions et celles des autres, pour savoir comment fonctionnent notre corps, les relations humaines, le respect de l'environnement, de la Nature et de la Vie etc.
Ainsi nos parents vont nous apporter (peut-être) de l'amour, déposer sur nous leurs valeurs, et éventuellement leurs peurs, leurs manques, leurs contradictions, tout cela en fonction de de ce qu'ils ont eux-même vécu dans leur enfance et à l'âge adulte, et réglé ou non de leur propre histoire. Ceux que nous considérons comme nos Dieux, nos référents, nos piliers, vont ainsi influer en bien et en mal sur notre être en construction, en fonction des situations vécues et de la manière dont elles vont être gérées et résolues.
Une situation générant chez l'enfant un conflit intérieur prenant la forme d'une émotion négative (injustice, colère, culpabilité etc.) non résolue et non apaisée par une figure parentale, va provoquer comme un arrêt sur image chez l'enfant, qui ne trouve pas d'explication rationnelle ni d'issue à cette situation. Ceci génère un traumatisme.
Aussi profonde puisse être la blessure, l'enfant peut faire preuve de résilience (y survivre n'est pas un verbe trop fort concernant certaines situations), mettant de côté ces émotions pour continuer à avancer.
L'adulte victime dans l'enfance de traumatismes non réparés verra, lors de situations similaires ou parfois plus anodines, resurgir ces émotions avec une intensité dont la disproportion l'amènera à s'interroger: "Pourquoi je réagis ainsi, alors que ce n'est pas censé être si grave?" Ou encore: "Pourquoi je revis toujours cette même situation?"
C'est alors l'enfant blessé qui s'exprime, la personne se remet dans l'émotion éprouvée dans l'enfance. La blessure n'a pas été refermée et la douleur émotionnelle se réveille.
Lorsqu'on a un problème avec les autres, on a un problème avec soi.
On ne peut changer autrui, on ne peut que changer soi-même et laisser les autres se repositionner en fonction de notre évolution.
En qualité de praticien en psychogestionnel, je vous propose de vous accompagner sur le chemin de votre propre guérison: devenez acteur de votre bien-être émotionnel, de votre santé, de votre vie, par une méthode simple développée par Chantal Pisani à partir de la reconnexion à l'enfant intérieur de Carl Rogers.
Le psychogestionnel est une thérapie corporelle brève qui permet, en quelques séances, de se mettre à l'écoute d'une partie de soi qui est en souffrance et de guérir les traumatismes. Quand on est adulte, on peut ainsi choisir de ne plus être victime et devenir son propre sauveteur.